KINGSTON (ONTARIO) – Les récentes attaques violentes dont ont été victimes les travailleurs hospitaliers de Kingston ont entraîné de graves blessures, dont des commotions, des lacérations, des ecchymoses et une dent brisée. Les travailleurs de première ligne de l’hôpital amènent leur demande pour que l’on mette fin à la violence dont ils sont victimes sur le terrain de l’hôpital avec un rassemblement à l’heure du lunch, sur la rue Stuart, le vendredi 9 mars, à 12 h 00.

En 2017, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a effectué un sondage auprès de quelque 2 000 membres, dont la majorité étaient des femmes, et il a constaté que ces membres étaient victimes d’agressions physiques, verbales et sexuelles, et ce sur une base régulière. À l’échelle provinciale, 68 pour cent des membres du personnel des soins directs qui ont répondu au sondage ont affirmé avoir été victimes de violence au cours des 12 derniers mois; 42 pour cent avaient également été harcelés ou agressés sexuellement.

Mais les chiffres pour l’Hôpital de Kingston sont beaucoup plus élevés que la moyenne provinciale des infirmiers, des préposés aux services de soutien à la personne, des porteurs et des membres du personnel des services de diététique qui sont ceux qui sont le plus en contact avec les patients. Soixante-dix-huit pour cent de nos membres qui offrent des soins directs ont répondu avoir subi de la violence au cours de la dernière année, soit dix pour cent de plus que la moyenne provinciale. « C’est tout à fait inacceptable pour nous et cela devrait être inacceptable pour l’administration de l’hôpital. Mais les agressions contre les membres du personnel se poursuivent. Maintenant que la violence a été ajoutée par la province comme étant un indicateur de la qualité des soins, j’espère que l’hôpital prendra ce problème beaucoup plus au sérieux », de dire Mike Rodrigues, le président de la section locale 1974 du SCFP qui représente 1 400 membres du personnel de première ligne au Centre des sciences de la santé de Kingston (KHSC).

Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO) du SCFP, affirme que la province doit également investir dans des mesures pour rendre nos lieux de travail plus sécuritaires : assurer qu’il y ait plus de personnel dans les unités où les membres du personnel sont à risque d’être victimes d’agressions, comme les salles d’urgence; améliorer les systèmes de signalement; améliorer les systèmes de déclaration; fournir des alarmes personnelles; et apporter des modifications aux infrastructures.

« De plus, il est très important que les travailleurs hospitaliers qui rapportent avoir été victimes de violence au travail ne subissent aucunes représailles. Le gouvernement provincial devrait soutenir le projet de loi déposé par le NPD qui demande ces protections », de dire M. Hurley.

Messieurs Rodrigues et Hurley seront présents au rassemblement de demain midi.

-30-

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300 ou à [email protected]

SEPB491/EW