Toronto (Ontario) — Les membres du SCFP 4392 ont voté à 90,5 pour cent en faveur de la grève.

« Notre décision d’explorer la possibilité d’une grève repose sur une solide consultation auprès des membres du SCFP 4392 qui déclarent se sentir déshumanisés par les conditions de travail actuelles chez Community Living Guelph Wellington », explique Joanne Smithers, présidente du SCFP 4392. « Nos membres sont terrifiés à l’idée d’attraper la COVID-19 au travail, parce que notre employeur ne cotise pas à la CSPAAT. S’ils tombent malades, ils pourraient devoir s’absenter pendant des semaines sans salaire. »

Plus des deux tiers des employés de Community Living Guelph Wellington n’ont rien de mieux qu’un horaire à temps partiel, une situation fréquente dans le secteur des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle. Seuls quelques employés ont accès à un poste à temps plein, à des assurances collectives décentes ou à des congés de maladie payés. L’employeur n’a déposé aucune proposition pour régler les problèmes systémiques de longue date. Il a plutôt proposé de refondre le système actuel d’horaires, ce qui pourrait entraîner des mises à pied, selon le syndicat. Et ces mises à pied pourraient avoir une incidence sur les membres ayant plus de vingt ans d’ancienneté chez Community Living Guelph Wellington.

« Nos membres ont fait d’énormes sacrifices tout au long de la pandémie. Nous essayons simplement de préserver et d’améliorer la convention collective que nous avons, poursuit Mme Smithers. Nos membres gagnent souvent un bas salaire et ne peuvent se permettre de perdre d’autres heures. »

Les décrets d’urgence du gouvernement Ford précisent que les professionnels en soutien direct ne peuvent pas travailler pour plus d’un organisme en raison du risque de transmission de la COVID-19. Cela a considérablement réduit les heures et le revenu hebdomadaires de nombreux travailleurs des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle. Ceux-ci comptent sur plusieurs emplois à temps partiel pour boucler leurs fins de mois.

Bien que le comité de négociation soit maintenant autorisé par les membres de la section locale à déclencher une grève, le syndicat continue d’espérer que les points en suspens pourront se régler en négociation, sans avoir besoin de recourir aux moyens de pression.

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Paul Whyte
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