TORONTO (ONTARIO) – Le SCFP applaudit le gouvernement de l’Ontario pour avoir reconnu que notre système d’éducation doit éliminer les problèmes fondamentaux liés aux besoins des élèves de diverses cultures, mais il l’avertit qu’aucune réelle amélioration ne sera possible sans éliminer les obstacles systémiques.

 

« Nous savons que les élèves réussissent mieux lorsque les employés qui les entourent reflètent leurs communautés d’origine. Nous n’avons pas besoin d’attendre les résultats de sondages pour commencer à traiter les obstacles systémiques qui empêchent les élèves de réussir », a dit Fred Hahn, président du SCFP-Ontario.

 

« En allant des concierges au personnel de bureau, des aides-enseignant(e)s aux éducatrices de la petite enfance, les adultes qui travaillent dans les écoles créent l’environnement d’apprentissage qui aide à déterminer la façon dont les enfants s’épanouissent. Nous devons faire davantage pour veiller à ce que ces travailleuses et travailleurs soient représentatifs de la diversité des élèves dans les écoles », a dit Fred Hahn.

 

Le SCFP a élaboré un outil pour aider les conseils scolaires à collaborer avec les sections locales pour identifier et commencer à éliminer les obstacles qui existent dans le recrutement, la promotion et les possibilités de formation.

 

« Nous savons qu’à des endroits comme Thunder Bay, les offres d’emploi sont habituellement affichées en ligne. Nous savons aussi que de nombreuses personnes des Premières Nations locales et des collectivités éloignées ont un accès limité à Internet. Ce n’est qu’un exemple des nombreux obstacles qui pourraient être éliminés dès maintenant pour améliorer le sentiment d’inclusion des élèves dans leurs écoles », a dit Terri Preston, présidente du comité de coordination des conseils scolaires du SCFP-Ontario.

 

« Les enfants ont seulement une chance d’obtenir leur éducation. Même s’il est important de commencer à recueillir des données sur les résultats, les élèves d’aujourd’hui ne peuvent pas se permettre d’attendre que toutes les données aient été recueillies. Nous devons commencer à apporter des changements réels en tenant compte des résultats probants de multiples études », a dit Terri Preston.

 

« Déjà, 55 000 travailleuses et travailleurs en éducation du SCFP se sont engagés à collaborer avec nos conseils scolaires pour entreprendre ce travail », a dit Preston. « Nous en avons fait une priorité dans notre dernière ronde de négociation et nous continuerons à fournir des efforts pour faire progresser ce travail essentiel ».

 

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Sarah Jordison, Service des communications du SCFP, au 416-578-5638

 

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