TORONTO – Le syndicat qui représente 55 000 travailleurs de l’éducation en Ontario applaudit la plus récente tentative de Campaign for Public Education (CPE) afin d’obtenir le réexamen et la refonte de la formule de financement périmée en usage dans cette province.

« Le SCFP réclame une refonte de la formule de financement depuis plusieurs années, explique Terri Preston, présidente du secteur scolaire au SCFP-Ontario. L’analyse fournie par CPE s’ajoute aux pièces démontrant l’urgence de la situation. La formule actuelle ne permet pas du tout de répondre aux besoins des élèves, des communautés et des travailleurs scolaires. »

On n’arrivera jamais à répondre aux besoins des élèves avec une formule de financement qui se base essentiellement sur le nombre d’élèves et l’idée qu’une école n’est qu’une collection de groupes scolaires. Cette réalité, élèves et parents la vivent au quotidien, chose que les concierges et préposés à l’entretien SCFP dénoncent depuis longtemps.

« Le manque d’argent pour l’entretien et la réparation de l’infrastructure entraîne une cascade de problèmes, souligne Vern Andrus, représentant des gens de métier du secteur scolaire au SCFP et concierge en chef au Conseil scolaire régional de Kawartha-Pine Ridge. Quand il faut fermer une partie d’un édifice par manque de fonds pour l’entretenir ou le réparer, on tasse les élèves comme des sardines, aux dépens de l’environnement d’apprentissage. Quand on sabre le budget d’entretien et d’infrastructure pour financer d’autres éléments vitaux et sous-financés, comme la taille des groupes ou la maternelle à plein temps, les enfants en souffrent. Nous savons très bien que l’infrastructure scolaire physique contribue à l’environnement d’apprentissage de l’enfant. »

« Une formule qui fait une moyenne de tous les conseils scolaires, sans tenir compte des disparités géographiques et démographiques ou de l’âge des édifices, manque de flexibilité pour s’adapter aux besoins des élèves ontariens, estime Mme Preston. Selon CPE, d’ici la fin de 2019, le budget d’entretien reporté aura encore augmenté. Il déplore aussi l’absence flagrante d’une norme provinciale sur l’entretien des édifices. Ça ne peut pas durer. Nous appuyons particulièrement l’appel de CPE à un réexamen complet de la formule de financement, ainsi que son appel à une augmentation du budget de fonctionnement et d’entretien d’au moins 8,7 pour cent pour se conformer à une norme provinciale. »

Le SCFP représente 55 000 travailleurs du secteur scolaire dans les quatre systèmes scolaires (anglophone et francophone, catholique et public). Ils sont, entre autres, aides-éducateurs, éducateurs à la petite enfance, concierges, gens de métier, administrateurs scolaires, commis à la paye, informaticiens et bibliotechniciens.

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Andrea Addario, Service des communications du SCFP, au 416-738-4329

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