TORONTO (ONTARIO) – Aujourd’hui, avec le soutien et l’aide de travailleurs des quatre coins de l’Ontario, les travailleurs de l’éducation en grève ont bloqué l’accès à l’Université York.

Depuis 7 h 30 ce matin, des dirigeants syndicaux et des travailleurs de la base de divers syndicats des secteurs public et privé ont répondu à un appel à l’action de la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) pour soutenir les travailleurs de la section locale 3903 du Syndicat canadien de la fonction publique (section locale 3903 du SCFP) sur les lignes de piquetage.

« C’est aujourd’hui une journée d’action pour la section locale 3903 du SCFP à l’Université York et le soutien que nous recevons de la FTO et de ses membres affiliés, ainsi que la solidarité dont ils font preuve à notre égard, nous rendent humbles et nous bouleversent », de dire le président de la section locale 3903 du SCFP, Devin Lefebvre.

« Depuis près de dix semaines, nos membres demandent à l’administration de l’Université York d’assumer ses responsabilités, de s’asseoir avec notre équipe de négociation et de négocier une entente juste et équitable qui sera acceptable pour toutes les parties. Si ce message ne passait pas avant, je suis certain qu’il est entendu haut et fort aujourd’hui. »

Plus tôt cette semaine, le président de la FTO Chris Buckley a demandé aux syndicats affiliés à la Fédération et aux conseils du travail de prendre part à la journée d’action d’aujourd’hui. Des douzaines de syndicats ont donc envoyé des membres à l’Université York aujourd’hui pour soutenir les travailleurs sur les lignes de piquetage partout sur le campus. M. Buckley s’est joint à eux, tout comme des hauts dirigeants de la FTO, le président du Conseil du travail de Toronto et de la région de York, John Cartwright, ainsi que le président et la secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, Fred Hahn et Candace Rennick.

« Les travailleurs de la section locale 3903 du SCFP ne sont pas bien traités par l’Université York. Honteusement, l’administration de l’Université York a rencontré ces travailleurs seulement 15 minutes au cours de la grève qui dure depuis près de dix semaines », de dire M. Buckley.

Il est plus que temps que l’Université s’assoit à la table de négociation. La réputation de cette université repose sur l’enseignement et la recherche que font ces travailleurs, et il est temps qu’on leur offre une entente juste et équitable », a-t-il ajouté.

Les unités 1, 2 et 3 de la section locale 3903 du SCFP, représentant quelque 3 000 assistants d’enseignement, chargés de cours et assistants de 2e et 3e cycles, ont débrayé le 5 mars pour obtenir une entente juste et équitable. Depuis, l’Université a rencontré le syndicat une seule fois, et elle continue d’exiger des concessions.

« Plutôt que de négocier, l’Université York a choisi de poursuivre une tactique de la terre brûlée qui causera des dommages incalculables aux étudiants et à la réputation même de l’Université », de dire M. Lefebvre.

Pour le bien des étudiants et de l’Université, cela doit cesser. C’est pourquoi il est si important d’avoir le soutien de la FTO et de tous leurs syndicats affiliés aujourd’hui, » a-t-il ajouté.

Chris Buckley a demandé à l’Université York de cesser de tergiverser et de dépenser d’énormes sommes d’argent sur des avocats antisyndicaux et de retourner à la table de négociation.

« Le mouvement syndical soutient ces travailleurs et c’est pourquoi nous nous joignons à eux aujourd’hui sur les lignes de piquetage », d’affirmer M. Buckley.

-30-

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Julian Arend, porte-parole de la section locale 3903 du SCFP, au 437-288-6165

Megan Perry, directrice des communications de la Fédération du travail de l’Ontario, au 416-894-3456

Kevin Wilson, Service des communications du SCFP, au416-821-6641

KW:gb

sepb491