TORONTO – Le ministre de l’Éducation de l’Ontario et le Conseil d’associations des employeurs (CAE) refusent d’honorer une partie importante de l’entente qu’ils ont négociée avec le SCFP, privant ainsi les élèves de services indispensables et empêchant des centaines de travailleuses et travailleurs de retourner à l’emploi qu’ils aiment.

Le SCFP, qui représente 55 000 travailleuses et travailleurs de l’éducation en Ontario, a également souligné que les actions du gouvernement entrent en contradiction avec le ministre qui a déclaré que son gouvernement a investi d’importantes sommes dans le système d’éducation de la province.

L’enjeu en question est le retour des emplois et des services éliminés, que le syndicat a souligné comme étant un enjeu prioritaire lors des négociations de l’entente centrale. Le SCFP a négocié un financement de 78 millions de dollars pour chacune des trois prochaines années, afin de rétablir les services et les emplois perdus par suite des compressions du gouvernement Ford dans l’éducation. Pourtant, partout dans la province, des sections locales du SCFP signalent que des conseils scolaires, avec l’approbation du ministère de l’Éducation, refusent de rappeler les travailleurs et de rétablir les services.

« Nous n’aurions jamais accepté de signer l’entente centrale si nous n’avions pas obtenu l’approbation de ces fonds », a déclaré Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), qui a dirigé la négociation centrale. « Nous sommes consternés et furieux que l’argent n’ait pas servi au bénéfice des élèves et des travailleurs. »

La restauration du Fonds des priorités locales (FPL) (58 millions de dollars par année) et du Fonds de protection des travailleurs scolaires (20 millions de dollars par année) a également fourni aux autres syndicats l’occasion de négocier le rétablissement de leur part du financement du FPL et de protéger les services fournis par leurs membres.

« Le ministre de l’Éducation est toujours prêt à vanter l’entente centrale du SCFP comme un modèle à suivre pour les syndicats d’enseignants », a déclaré Laura Walton. « Mais notre expérience nous a démontré que nous ne pouvons pas nous fier à la province ni aux conseils scolaires pour fournir aux élèves et aux travailleurs ce qui leur est dû. Le ministre fait preuve de la pire hypocrisie en affirmant le contraire. »

En tout, 1 300 emplois du SCFP devaient être rétablis dans les écoles de l’Ontario pour fournir des services aux élèves dans le cadre du financement convenu. Le CSCSO, le SCFP et les sections locales de la province collaborent à dresser la liste complète des conseils scolaires qui ont refusé de rétablir les services, ainsi que de ceux qui ont déclaré qu’ils ne comptaient pas rappeler les travailleurs avant la fin des négociations locales.

« Ces tactiques des conservateurs de Ford, du CAE et des conseils scolaires vont à l’encontre des besoins des élèves, des réclamations des communautés et des membres du SCFP d’éliminer les compressions qui nuisent aux services scolaires », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario.

« Nous demandons au ministre Lecce de rétablir immédiatement l’esprit et l’intention de notre entente centrale et de veiller à ce que les conseils scolaires de l’Ontario rétablissent les soutiens nécessaires aux élèves, aux travailleurs de première ligne et à nos communautés. »

 

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

 

Mary Unan, Service des communications du SCFP, au 647 390-9839

Laura Walton, présidente du CSCSO, au 613 813-9951