Le 1er mai, les 280 000 membres du SCFP-Ontario font partie des nombreuses personnes partout dans le monde qui soulignent la Journée internationale des travailleurs.

Étant la deuxième année consécutive de Journée internationale des travailleurs en pleine pandémie mondiale, et avec la troisième vague qui frappe de façon disproportionnée les travailleurs, les leçons et la voie à suivre ne nous ont pas échappés.

Nous constatons, en temps réel, les conséquences de l’idéologie anti-travailleurs et anti-services publics, combinée à l’indifférence toxique et à l’insensibilité de la part des conservateurs de Doug Ford.

Dès le début de cette pandémie, nous avons été alarmés que les communautés racisées et immigrantes subiraient les pires conséquences.

Nous avons vu des Noirs et des personnes racisées continuer de travailler sur les lignes de front, alors que moins de pharmacies offraient des vaccins, et que ces personnes n’avaient pas de congés de maladie payés, et ce de façon disproportionnée. Nous avons vu un manque de vaccins similaire partout dans le monde, avec une minorité de pays de l’hémisphère Sud où il n’y avait pas de vaccins qui pourraient sauver des vies.

Les travailleurs migrants de l’Ontario sont encore en grande partie non protégés au travail et leur statut d’immigration est précaire. Et au lieu d’introduire les mesures dont les gens ont besoin pour rester en sécurité, les conservateurs de Doug Ford ont étendu le pouvoir de la police, ce qui signifiera très certainement plus de harcèlement des personnes racisées et des personnes itinérantes, tout en intensifiant le dilogisme xénophobe au sujet de la fermeture des frontières.

Les membres du SCFP, peu importe où ils se trouvent en Ontario, peu importe leur race, leur identité sexuelle, leur âge, leur orientation ou leur capacitisme, travaillent tous très fort pour faire fonctionner nos collectivités 14 mois après le début de cette crise. Nous savons que vous êtes épuisés. Mais nous savons également que vous continuez de faire le travail important qui consiste à soutenir d’autres personnes pour assurer que nos collectivités continuent de fonctionner, même après tout le stress de l’incertitude, même après tout ce temps.

Les membres du SCFP partagent cette réalité avec d’autres travailleurs du secteur public, mais également avec ceux qui travaillent dans le secteur privé, dans des épiceries, des usines et des centres de distribution, sans qui nos collectivités souffriraient également. C’est un lien qui nous unit tous en tant que travailleurs, pas seulement ici en Ontario, et partout au Canada, mais partout dans le monde.

En cette Journée internationale des travailleurs, lorsqu’on nous demande de réaffirmer que nos liens de solidarité transcendent les frontières, nous devons résister à la montée du racisme et aux conséquences de la mauvaise gestion sur les communautés racisées et immigrantes, et continuer de favoriser une meilleure compréhension de l’importance de l’action collective et du bien commun.

En cette journée, et toujours, nous devons redoubler nos efforts collectifs en ayant confiance qu’ils s’avéreront fructueux. Grâce au pouvoir qui émane des agriculteurs indiens en grève qui obtiennent des améliorations, en passant par notre travail pour maintenir la chaleur sur les conservateurs de Doug Ford, ainsi que notre solidarité et nos luttes collectives, nous réussirons à changer les choses pour le mieux.

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