Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les droits enchâssés dans cette déclaration – dont le droit d’accès égal aux services publics et le droit à l’égalité sans discrimination devant la loi – ont été jugés comme s’appliquant de manière égale à tous les êtres humains. Toutefois, 70 ans plus tard, notre province, notre pays et le monde entier semblent reculer plutôt que d’avancer quant au respect de ces droits universels.

La montée de l’extrême droite fondée sur la xénophobie, l’inégalité des sexes et la violence, la persécution des personnes LGBTAI2S+, le défaut d’offrir des services fondamentaux aux communautés autochtones, la discrimination systématique contre les personnes de couleur – particulièrement les Noirs – et d’autres abus nous obligent à considérer si nous respectons les principes de cette déclaration.

L’Ontario ne fait pas exception à cette tendance inquiétante. Le programme de coupures des conservateurs de Doug Ford a détérioré les services publics dont dépendent les groupes qui revendiquent l’équité. Ils ont donné suite à de nombreuses politiques qui minent nos droits de la personne, dont des tentatives de rétablir le curriculum d’éducation sexuelle à ce qu’il était en 1996, la dissolution de sous-comités provinciaux qui luttent contre le racisme à l’égard des Noirs, la discrimination à l’égard des Autochtones, l’islamophobie et l’antisémitisme, l’abolition du Commissariat aux services en français, l’attaque contre notre droit prévu dans la Charte à la négociation collective avec le projet de loi 124, la fusion du ministère des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation avec le ministère de l’Énergie, du Développement du Nord et des Mines, ainsi que l’élimination du Fonds culturel autochtone et du curriculum de l’éducation, la réduction du financement de l’aide juridique, et plus encore.

Notre engagement en tant que syndicat est de voir à ce que les droits de la personne soient respectés dans nos lieux de travail et nos collectivités. Nous reconnaissons que les droits des travailleurs et les droits à l’égalité ne sont qu’un seul et même droit. C’est pourquoi le SCFP-Ontario entreprend des campagnes dans le but de s’attaquer à la violence au travail et à la violence sexuelle (cupe.on.ca/fr/lutte-contre-la-violence et cupe.on.ca/fr/il-faut-croire-les-survivantes-et-les-survivants/, www.cupe.on.ca/fr/), qu’il met en œuvre notre plan d’action organisationnel exhaustif contre le racisme et une campagne contre la suprématie blanche, et qu’il entreprend une variété de programmes par l’entremise de son Comité de la solidarité internationale, de son Conseil des Autochtones, de son Comité du triangle rose, de son Comité de la justice raciale, de son Comité des travailleurs ayant un handicap, de son Comité des femmes et de son Comité des jeunes travailleurs. Cette semaine, plus de 200 délégués, représentant 270 000 membres du SCFP des quatre coins de la province, se réunissent pour une Conférence sur la justice raciale et les droits de la personne afin de planifier la façon dont nous intégrerons les droits de la personne dans tout le travail que nous faisons.

Il y a plusieurs générations, face aux horreurs du fascisme, le monde a dit « plus jamais ». Il est maintenant temps de respecter cette promesse. Dans notre province et partout au pays, les membres du SCFP ne se laisseront pas diviser par les politiciens d’extrême droite qui reviendraient sur les garanties de la Déclaration universelle. Nous défendrons nos collectivités contre la montée de la haine et contre les attaques à l’égard des services publics dont nous dépendons tous.

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