Les signes selon lesquels les 2,6 millions d’Ontariens ayant un handicap sont laissés pour compte pendant cette crise se multiplient.

Des problèmes médicaux sous-jacents signifient que les personnes ayant un handicap sont plus susceptibles de contracter le virus et de subir ses conséquences les plus graves. Si elles contractent le virus, c’est que la province n’a pas fait son travail en offrant des tests à domicile.

Et alors que le gouvernement est félicité parce qu’il prend des mesures pour lutter contre la COVID-19, il y a peu de publications à l’effet que, en pleine crise, il a mis fin à l’accès au bureau du Programme d’appareils et accessoires fonctionnels. C’est un programme essentiel qui aide les personnes à accéder aux fonds pour payer pour les accessoires aidant à la mobilité, comme les fauteuils roulants.

« Cela ne fait qu’aggraver le problème pour les personnes ayant un handicap qui pourraient être confrontées à la réalité de ne pas être testées ou de devoir se rendre dans un hôpital avec des travailleurs de soutien personnel qui n’ont pas d’équipement de protection adéquat », de dire Peter Stapper, le président du Comité des travailleurs ayant un handicap du SCFP-Ontario. « Nous avons besoin d’un gouvernement qui défend les travailleurs ayant un handicap – non pas d’un gouvernement qui supprime des programmes dont les personnes vulnérables ont besoin maintenant plus que jamais. »

Bon nombre de ces travailleurs sont membres du SCFP-Ontario. Ils occupent un emploi dans les logements avec services de soutien et les résidences d’aide à la vie autonome dans le secteur des services aux personnes atteintes d’un handicap de développement et par l’entremise de nombreux organismes communautaires différents pour assurer la santé et le bien-être des personnes ayant un handicap.

« Ces Ontariens, et les personnes dont le travail est de les soutenir, ne peuvent pas être laissés pour compte, sans protection pendant cette crise », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « C’est pourquoi il est plus important que jamais de continuer d’exiger que le gouvernement de l’Ontario ordonne au secteur privé d’augmenter la production d’équipement de protection individuelle afin qu’il y en ait suffisamment pour toutes les personnes qui en ont besoin. »

Les 280 000 membres du SCFP-Ontario étaient fiers de soutenir la demande pour des changements à un projet de protocole qui était clairement discriminatoire et dangereux pour les personnes ayant un handicap parce qu’il aurait potentiellement limité leur accès aux soutiens en matière de santé, soutiens que nous méritons tous également.

Les conservateurs de Doug Ford ont semblé reculer au sujet du protocole qui prévoyait rationner les respirateurs ou les lits de soins intensifs en se basant sur le facteur de « qualité de vie des personnes ayant un handicap ».

« Il ne peut y avoir de place à la discrimination contre les personnes ayant un handicap », de dire Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, reconnaissant le travail de défense d’organisations comme l’Accessibility for Ontarians with Disabilities Act Alliance et le ARCH Disability Law Centre, qui ont écrit une lettre ouverte signée par plus de 200 organisations communautaires. « Cela démontre la puissance de l’action collective de la part des membres de la communauté des personnes ayant un handicap, dont bon nombre sont également des membres de notre syndicat, parce qu’ils offrent des services aux personnes ayant un handicap et parce qu’ils comptent sur ces services en tant que personnes ayant un handicap elles-mêmes. »

« La façon dont nous avons soutenu les plus vulnérables de nos collectivités sera la mesure de succès de la lutte contre cette pandémie, de dire Fred Hahn. Le gouvernement doit améliorer les soutiens offerts aux personnes ayant un handicap et aux personnes qui les aident dès aujourd’hui. »

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