Le 10 décembre est la Journée internationale des droits de l’homme. À cette date, en 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme. Chaque 10 décembre, il est important que nous réfléchissions aux gains importants que nous avons faits pour faire avancer les droits de la personne dans notre province et qui découlent directement de cette déclaration. Il est également essentiel de reconnaître que nous sommes encore loin d’avoir atteint la réelle égalité pour tous.

Les principes enchâssés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ­– un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de religion, de langue, d’opinion politique ou autre, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou autre – sont aussi pertinents aujourd’hui qu’ils l’étaient il y a près de 70 ans.

Bien que de nombreuses étapes aient été franchies au fil des décennies, nous nous retrouvons aujourd’hui à vivre une période inquiétante où les droits de la personne sont de plus en plus attaqués. Avec la récente recrudescence du néonazisme et du fascisme, encouragés par l’élection présidentielle américaine, nous devons défendre nos propres droits et les droits des autres qui sont là pour nous protéger tous.

Nous sommes si fiers que les membres du SCFP le fassent chaque jour dans leurs lieux de travail et leurs collectivités partout en Ontario. Par exemple, c’est grâce au travail acharné des militants de partout dans la province, dont bon nombre sont des membres du SCFP, que nous avons vu la création d’une Direction générale de l’action contre le racisme en Ontario et, sur le plan fédéral, le gouvernement va finalement de l’avant avec une enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Bien qu’il soit essentiel de reconnaître les gains importants qui ont été faits, nous devons nous rappeler que nous avons encore beaucoup de travail à faire pour obtenir l’égalité, la justice, les droits de la personne et la dignité pour tous.

En Ontario, la police continue de faire du profilage racial par l’entremise de pratiques de fichage qui sont une claire violation des droits de la personne. De nombreuses communautés autochtones de notre province n’ont pas accès à une eau propre et à d’autres services essentiels que d’autres collectivités prennent pour acquis. Les femmes gagnent encore seulement 0,72 $ pour chaque dollar gagné par les hommes et l’écart de rémunération entre les sexes croit. Les lesbiennes, les gais, ainsi que les personnes bisexuelles, transsexuelles, allosexuelles et bispirituelles subissent encore de l’intimidation et de la discrimination en raison de leur expression sexuelle et de leur orientation sexuelle. Et les personnes ayant un handicap continuent de devoir surmonter de sérieux obstacles à la simple participation, ce que de nombreuses autres personnes prennent également pour acquis.

Le SCFP-Ontario est fier d’être un leader dans la lutte pour les droits de la personne. Nous reconnaissons que les droits des travailleurs et les droits à l’égalité sont les mêmes droits. Nous avons un effectif très diversifié au sein de notre syndicat et nous sommes extrêmement fiers que cette diversité soit reflétée au sein de notre conseil exécutif provincial, et ce de nombreuses façons, entre autres par l’entremise de nos six sièges désignés de conseillers à l’égalité. Avec le soutien actif de nos 260 000 membres et plus, nous continuerons d’inclure la lutte pour l’égalité et les droits de la personne dans tout le travail que nous faisons.

La Conférence sur la justice raciale et les droits de la personne de 2017 aura lieu du 11 au 14 décembre 2017 et aura pour thème Établir des liens, renforcer notre pouvoir. Cliquez ici pour vous inscrire à cet événement important.

Les élections qui se dérouleront dans le cadre de cette conférence incluent : le Conseil des Autochtones, le Comité des travailleurs ayant un handicap, le Comité du triangle rose, le Comité de la justice raciale, le Comité des jeunes travailleurs et le Comité de la solidarité internationale.