Les membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) soutiennent tous les autres travailleurs de l’éducation de l’Ontario alors qu’ils affrontent les menaces et les attaques qui constituent d’importantes parties de la « consultation sur la réforme de l’éducation » du gouvernement Ford et l’imposition d’un programme-cadre d’éducation physique et de santé désuet pour l’année scolaire 2018-2019.

Les membres du SCFP savent que les écoles de notre province ont besoin d’investissements, non pas d’intimidation. Nous demandons au gouvernement Ford d’investir dans les écoles de la province, plutôt que de créer de la confusion et des tensions qui nuisent aux communautés scolaires et aux élèves. La récente annonce faite par le gouvernement provincial – qui incluait l’annonce d’une ligne de « mouchards » pour permettre aux parents de dénoncer des professeurs – est une attaque inadmissible contre tous les travailleurs de l’éducation, dont la confiance et le professionnalisme sont essentiels pour bâtir un environnement d’apprentissage favorable et propice pour les élèves.

Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et nous ne resterons pas les bras croisés pendant que le gouvernement provincial tente de ramener notre système d’éducation public à 1998, avec un programme désuet qui ignore les réalités de nos élèves LGBTA, n’aborde pas l’importance fondamentale du consentement, ne discute pas de la cyberintimidation ou de l’Internet tout simplement. Nous ne pouvons pas non plus rester là à ne rien faire alors que le gouvernement tente de faire de nos écoles des endroits où les professionnels de l’éducation vivent avec la menace de plaintes anonymes simplement pour avoir fait leur travail et avoir assuré la santé et la sécurité des élèves.

En Ontario, la facture de réparation des écoles de la province s’élève à 15 milliards de dollars, il y a des milliers d’élèves qui se retrouvent sur des listes d’attente pour recevoir du soutien pédagogique, des collectivités risquent de perdre leurs écoles en raison de fermetures et le plan de financement préétabli pour les écoles ne fonctionne pas.

Mais plutôt que de régler ces problèmes, Doug Ford choisit d’en créer plus en créant de la discorde et de la méfiance dans les relations entre les élèves, les parents et la communauté scolaire.

Le premier ministre Ford crée le chaos et sème des divisions qui détruisent les traditions de respect, d’inclusion et de diversité durement acquises par les Ontariens. Les membres du SCFP-Ontario ne laisseront pas cela se produire sans rien faire.

Notre syndicat représente plus de 55 000 travailleurs dans les écoles de l’Ontario : des aides-éducateurs, des concierges, des secrétaires d’école, du personnel de soutien, des éducateurs de la petite enfance, des gens de métier et du personnel de maintenance, des bibliotechniciens, des adjoints d’enseignement et autres qui aident avec l’éducation des élèves. Nous continuerons de travailler avec les professeurs et tous les alliés afin de défendre la meilleure qualité d’éducation et de services possible pour les élèves de l’Ontario.

 

La présidente du Conseil des syndicats                    Le président du SCFP-Ontario,

des conseils scolaires de l’Ontario,

                                                          

Terri Preston                                                                Fred Hahn

 

 

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