Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les droits enchâssés dans cette déclaration – dont le droit de demander l’asile en raison de la persécution, pour une détention arbitraire et l’égalité sans distinction devant la loi – ont été jugés comme s’appliquant de manière égale à tous les êtres humains.

Toutefois, 70 ans plus tard, notre province, notre pays et le monde entier semblent reculer plutôt que d’avancer quant au respect de ces droits universels.

La montée de l’extrême droite fondée sur la xénophobie, l’inégalité des sexes et la violence, la persécution des personnes LGBTAI2S+, le défaut d’offrir des services de base aux communautés autochtones, la discrimination systématique contre les personnes de couleur – particulièrement les Noirs – et d’autres problèmes nous obligent à considérer si nous respectons l’esprit de cette déclaration.

En Ontario, le sentiment général anti-immigrants, l’annulation du programme d’éducation sexuelle de 2015, les lois ciblant les personnes transgenres, l’abolition du Commissariat aux services en français, la réduction des droits du travail en vertu du projet de loi 47, la fusion du ministère des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation avec le ministère de l’Énergie, du Développement du Nord et des Mines, la suspension de notre liberté d’expression prévue dans la Charte des droits en raison de la manipulation lors des élections municipales et d’autres abus par les conservateurs de Doug Ford nous obligent à nous mobiliser afin de défendre ceux qui revendiquent l’égalité, ainsi que tous les travailleurs.

La Déclaration universelle des droits de l’homme est un document vivant qui codifie nos responsabilités à l’égard des autres dans un monde globalisé. Notre engagement en tant que syndicat est de voir à ce que ses principes soient maintenus dans nos lieux de travail et au sein de nos collectivités. Nous reconnaissons que les droits des travailleurs et les droits à l’égalité ne sont qu’un seul et même droit.

C’est pourquoi le SCFP-Ontario entreprend des campagnes dans le but de s’attaquer à la violence au travail et à la violence sexuelle (cupe.on.ca/fr/lutte-contre-la-violence et cupe.on.ca/fr/il-faut-croire-les-survivantes-et-les-survivants/, www.cupe.on.ca/fr/), qu’il met en œuvre un plan d’action exhaustif contre le racisme organisationnel et qu’il entreprend une variété de programmes par l’entremise de son Comité de la solidarité internationale, de son Conseil des Autochtones, de son Comité du triangle rose, de son Comité de la justice raciale, de son Comité des travailleurs ayant un handicap, de son Comité des femmes et de son Comité des jeunes travailleurs. Avec le soutien actif de plus de 260 000 membres, nous continuerons d’inclure la lutte pour les droits de la personne dans tout le travail que nous faisons.

Il y a plusieurs générations, face aux horreurs du fascisme, le monde a dit « plus jamais ». Il est maintenant temps de respecter cette promesse. Dans notre province et partout au pays, les membres du SCFP ne se laisseront pas diviser par les politiciens d’extrême droite qui reviendraient sur les garanties de la Déclaration universelle. En tant que travailleurs du secteur public, nous faisons preuve de solidarité contre la montée de la haine.

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