C’est une période de deuil et de prise en compte, une période où les gens sont confrontés d’une façon qui ne peut être évitée par le pire colonialisme permanent.
Les corps de 215 enfants autochtones ont été découverts à Tk’emlúps te Secwépemc ou Kamloops (Colombie-Britannique).
Tandis que les conservateurs de Doug Ford applaudissent leur plan de vaccination et prennent des mesures vers une réouverture, nous sommes témoins de la crise en cours à la Première nation de Kashechewan où il y a maintenant plus de 200 cas actifs de COVID-19 parmi une population qui compte 1 800 personnes. La plupart des cas sont des personnes âgées de moins de 17 ans, et la très grande partie des personnes atteintes sont âgées de moins de 12 ans.
Il y a encore des avis concernant la qualité de l’eau potable à long terme dans des douzaines de premières nations en Ontario.
À Caledonia (Ontario), les défenseurs des terres des Six Nations continuent de résister au projet de développement domiciliaire de Mackenzie Meadows. Ils continuent d’être victimes de violence et d’être assujettis à la surveillance de l’État.
Mais cette période de deuil est suivie d’un mouvement, celui de la prise en compte par la résistance.
En sachant que d’autres corps seraient découverts, le SCFP-Ontario s’est joint à d’autres pour demander une enquête approfondie sur les plus de 140 pensionnats dispersés partout au pays, y compris les 15 pensionnats de cette province seulement. Et plus que jamais, nous voyons la création d’un espace pour entendre directement ce qu’ont à raconter les survivants des pensionnats.
Afin de faire preuve de solidarité à l’égard du 1492 Land Back Lane, le SCFP-Ontario fait partie d’un groupe qui demande un moratoire sur tout nouveau développement de la concession de Haldimand jusqu’à ce que des procédures adéquates aient eu lieu.
Et les résidents de la Première nation de Kashechewan répondent aux échecs des conservateurs de Doug Ford en identifiant le problème – des logements surpeuplés et inabordables; un manque d’accès aux soins de santé – et exigeant des soutiens provinciaux pour des efforts de vaccination autochtones menés par la communauté, ainsi qu’un déploiement rapide une fois que les vaccins sont approuvés pour les enfants plus jeunes.
En célébrant la Journée nationale des peuples autochtones, nous célébrons le long passé de résistance au colonialisme. Nous célébrons ces exemples de résistance dont font état les livres d’histoire, ainsi que les actes de résistance quotidiens au sein de nos collectivités, lieux de travail et écoles.
Aujourd’hui, et toujours, le SCFP-Ontario se réengage à réaliser une véritable réconciliation, à récupérer la terre et la langue et à reconnaître cette magnifique histoire de résistance.
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