Quand il s’agit du premier ministre Doug Ford, nous devons surveiller ce qu’il fait, pas ce qu’il dit, particulièrement en ce qui a trait à la défense des travailleurs et de leurs familles, de dire le président du SCFP-Ontario Fred Hahn.

Le commentaire fait par Fred Hahn est en réponse à la menace de Doug Ford d’abandonner le projet de loi 148, la Loi pour l’équité en milieu de travail et de meilleurs emplois, tout en affirmant qu’il protégera les travailleurs de première ligne.

« Le projet de loi 148 a été déposé pour protéger les travailleurs les plus vulnérables et les travailleurs précaires de notre province. Abandonner le projet de loi fait bien plus que de simplement annuler l’augmentation du salaire minimum et ne fera que nuire aux travailleurs de première ligne, d’affirmer Fred Hahn. Aux quatre coins de l’Ontario, les travailleurs et leurs familles vivent des difficultés. Dans le passé, ils avaient de l’argent à la fin de la semaine, maintenant, il leur reste la semaine à faire lorsqu’ils se retrouvent sans un sou. Si le premier ministre veut vraiment protéger les travailleurs, il reverra son plan. »

Voici une partie de ce que les travailleurs perdront si le gouvernement abroge complètement le projet de loi :

  • pas seulement l’augmentation prévue du salaire minimum à 15 $ de l’heure. La loi a également introduit l’augmentation initiale à 14 $ de l’heure et mis en œuvre un ajustement au coût de la vie à l’avenir afin que les travailleurs les moins bien rémunérés ne reculent pas constamment;
  • la parité salariale pour les travailleurs à temps partiel qui font le même travail que les travailleurs à temps plein – permettre aux employeurs d’exploiter encore une fois les travailleurs à temps partiel et de réduire le nombre d’emplois à temps plein, obligeant des milliers de travailleurs à occuper de nombreux emplois à temps partiel;
  • une protection pour les travailleurs des agences de placement temporaire;
  • une protection contre le mauvais classement des employés en tant que sous-traitants afin d’éviter des obligations aux employeurs;
  • un préavis juste des changements aux horaires;
  • deux jours de congés de maladie payés;
  • un congé pour les victimes d’agression sexuelle ou de violence familiale;
  • une protection des emplois pour les travailleurs qui doivent prendre un congé d’urgence personnelle.

« Si le premier ministre prend vraiment au sérieux la protection des travailleurs de première ligne, alors il doit revoir son plan d’abandonner cette loi essentielle, de dire Fred Hahn. Le SCFP-Ontario fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les travailleurs de l’Ontario. On ne peut pas permettre au premier ministre de rendre nos vies plus difficiles. »

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Sarah Jordison,Service des communications du SCFP, au 416-578-5638

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