BROCKVILLE (ONTARIO) – Les hôpitaux et les patients de Brockville n’échapperont pas aux compressions résultant de la réduction des dépenses de l’État de quatre pour cent, des réductions d’impôts de sept milliards de dollars et de la course à l’équilibre budgétaire, toutes promises par les progressistes-conservateurs de l’Ontario. C’est l’avertissement que lance le Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP). Si on ajoute la restructuration et la privatisation, on peut s’attendre à des coupes encore plus pernicieuses, selon un nouveau rapport intitulé Hallway Medicine: It Can Be Fixed (traduction libre : La médecine de couloir, on peut s’en défaire) et rendu public à Brockville le mercredi 8 août, à 10 h 00, dans la salle Buell Street de la Bibliothèque publique de Brockville, 23, rue Buell, Brockville.

Le CSHO, la division hospitalière du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a chiffré les trois grandes promesses de Doug Ford pour anticiper leur incidence sur plusieurs hôpitaux communautaires de la province, y compris les hôpitaux de Brockville.

Au cours de la campagne électorale du printemps, Ford a promis de mettre fin à la « médecine de couloir ». De nombreux patients ontariens sont obligés de passer plusieurs jours sur une civière dans un couloir, quand ils ne sont pas renvoyés chez eux alors qu’ils sont gravement malades. Ce sont les victimes d’une décennie de compressions dans les hôpitaux et de la disparition de 18 000 lits au cours des vingt dernières années.

Le rapport de recherche du SCFP formule plusieurs recommandations pour mettre fin à la médecine de couloir. On y constate aussi que, loin de mettre fin au surpeuplement hospitalier, les baisses d’impôts et les projets de réduction des coûts dans la fonction publique de Ford, combinés à sa promesse d’éliminer le déficit, viendront diminuer substantiellement le financement des hôpitaux.

« Nous pouvons mettre fin à la médecine de couloir, mais en investissant pour répondre aux besoins d’une population vieillissante et en croissance », explique le président du CSHO, Michael Hurley. « Ces investissements supplémentaires ne sont pas permanents, mais ils sont nécessaires pour la survie de la génération du baby-boom. Sans eux, les hôpitaux de Brockville, déjà confrontés à une surcapacité et à des années de sous-financement, ne seront pas en mesure de maintenir la qualité des soins aux patients face aux pressions démographiques. »

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Michael Hurley, président du CSHO-SCFP, au 416-884-0770

Ravi Joshi, Service des communications du SCFP, au 647-833-5836

 

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