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Que veut dire le SCFP-Ontario par « boycottage des universités »?

 

Il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un appel au boycottage des établissements d’enseignement israéliens individuels. L’appel au boycottage vise plutôt les établissements universitaires et les liens institutionnels qui existent entre les universités d’ici et celles qui sont en Israël.

 

Ceci pourrait vouloir dire de faire appel aux universités de l’Ontario et aux travailleuses et travailleurs universitaires pour :

 

§  refuser de participer à la collaboration universitaire, aux projets collaboratifs ou conjoints avec les universités israéliennes, comme de participer aux conférences en Israël, de référer ou de publier des articles pour des journaux israéliens ou d’évaluer des propositions de recherche pour des établissements israéliens;

§  promouvoir un boycottage des universités israéliennes, y compris la suspension de toutes formes de financement et de subventions;

§  encourager le désinvestissement d’Israël par les établissements universitaires de l’Ontario;

§  travailler pour la condamnation des politiques et des actions israéliennes dans les territoires occupés en faisant pression pour que des résolutions soient adoptées par les organisations et les associations universitaires et professionnelles.

 

Le SCFP-Ontario prend cette mesure en réponse à un appel de la Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et d’employés d’universités.

 

Pourquoi boycotter les établissements universitaires israéliens?

 

Le récent assaut à Gaza a entraîné la destruction totale du système d’éducation palestinien. Les militaires israéliens ont bombardé un bon nombre d’universités et d’écoles. Le 7 janvier, les forces israéliennes ont tué plus de 40 civils palestiniens qui s’étaient réfugiés dans une école des Nations Unies.

 

L’objectif du boycottage universitaire est de faire pression sur Israël pour qu’il respecte en tout point les lois internationales en éliminant le soutien financier et nos liens avec les établissements impliqués dans l’oppression du peuple palestinien.

 

L’appel au boycottage des établissements universitaires fait partie d’une campagne plus vaste de boycottage, de désinvestissement et de sanctions (BDS) israéliens que le SCFP-Ontario a déjà approuvée en 2006.

 

Qu’est-ce que l’appel au boycottage, au désinvestissement et aux sanctions (BDS)?

 

En 2005, plus de 170 organisations de la société civile palestinienne, dont la Fédération générale des syndicats de Palestine (PGFTU), ont exhorté le monde d’adopter une campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions contre les établissements israéliens. Cette campagne a été modélisée sur le mouvement de BDS qui a aidé à mettre fin à l’apartheid sud-africain.

 

L’objectif de cette campagne est de bloquer le soutien politique, militaire et économique qui permet à Israël de continuer de violer les lois internationales.

 

Est-ce que le SCFP-Ontario est seul à lancer un appel à ce sujet? Qui d’autre appuie ces mesures?

 

Cette campagne bénéficie d’un appui généralisé. Il y a quelques semaines à peine, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, le père Miguel D’Escoto Brockman, a déclaré :

« Il y a plus de vingt ans, nous, aux Nations Unies, avons pris l’exemple sur la société civile lorsque nous avons accepté que des sanctions soient exigées pour fournir un moyen non violent d’exercer des pressions sur l’Afrique du Sud afin qu’elle mette fin à ses violations. Aujourd’hui, peut-être que nous, aux Nations Unies, devrions considérer de suivre l’exemple d’une nouvelle génération de la société civile qui fait appel à une campagne non violente similaire de boycottage, de désinvestissement et de sanctions afin de faire pression sur Israël pour qu’il cesse ses violations. »

 

Au cours de la première semaine de janvier, quelque 300 universitaires ont signé une lettre destinée au premier ministre Stephen Harper faisant appel au gouvernement canadien d’instituer des sanctions contre Israël.

 

Pourquoi le SCFP-Ontario est-il impliqué dans ceci en tant que syndicat?

 

Les membres du SCFP ont identifié le conflit israélo-palestinien comme étant une priorité. L’assaut actuel à Gaza, la mort de près de 900 Palestiniens, dont beaucoup d’enfants, et le besoin humanitaire désespéré entraînent un appel à l’action non violente comme un boycottage. Vous trouverez des renseignements généraux à ce sujet sur le site Web du SCFP-Ontario.

 

Cette action est une mesure concrète qui aidera à établir des conditions pour la paix en obligeant Israël à respecter les lois internationales.

 

Les statuts du SCFP nous mandatent de faire du travail de solidarité internationale, et le SCFP est fier de ses antécédents en matière de soutien des travailleuses et travailleurs partout dans le monde. Notre Comité de solidarité internationale fait campagne dans le cadre de luttes internationales pour la justice et pour les droits des travailleuses et des travailleurs à des endroits comme le Venezuela, la Colombie, l’Égypte et l’Afghanistan. Ici, au Canada, les membres du SCFP défendent l’éducation, les services de santé et sociaux, communautaires et municipaux, ainsi que les droits de la personne.

 

Quel est le plan du SCFP-Ontario?

 

Le Comité de coordination des travailleuses et travailleurs universitaires de l’Ontario (CCTTUO) du SCFP contribuera à ce travail en appuyant une motion de boycottage des établissements universitaires israéliens dans le cadre de la protestation contre le bombardement de Gaza et, plus particulièrement, le bombardement de l’Université islamique survenu le 29 décembre 2008.

 

SEPB343/ks